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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 18:11

Grande – Bretagne

 

La dégelée du parti libéral aux élections régionales et municipales britanniques marque la fin des espérances de son leader Nick Clegg, grand vaincu du scrutin. Mais il est  trop engagé dans sa collaboration avec Cameron et son programme de soumission au grand capital pour quitter la coalition conservatrice. On peut voir dans cette défaite le refus d’une partie de la classe moyenne de subir la cure d’amaigrissement en cours…

 

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Nick Clegg : les libéraux paient le néo-libéralisme...

 

Le Labour a progressé, mais très modérément, comme l’est le « tournant à gauche » de Milliband…

 DavidMiliband.jpg

David Milliband : vraiment à gauche ?

 

Au referendum sur le système électoral, le maintien du scrutin majoritaire à un seul tour a été confirmé, sans surprise.

 

Celle- ci vient-elle d’Ecosse ? Le « Scottish national party »,  indépendantiste, a encore progressé, jusqu’à la majorité absolue. Face à la régression sociale, les gens se réfugient dans des rêves passéistes, comme si « l’indépendance nationale » allait régler leurs problèmes…

 

Grèce

 

Les vautours de la spéculation continuent de tourner au dessus de la Grèce. Il est maintenant évident que les plans d’austérité sont des échecs, le pays s’appauvrit… Il parait certain qu’un peu plus tôt, un peu plus tard, il faudra restructurer la dette grecque. Cela terrorise le monde de la finance… Quant à faire quitter la zone euro par Athènes, ce serait la pire des solutions.

 

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Grèce : la mobilisation contre l'austérité ne faiblit pas.

 

Pour mémoire : défendons la solution d’emprunts obligataires européens !

 

Belgique

 

En parlant d’argent : la Belgique est sauvée, l’agence S.&P. ne dégradera pas (encore) la note de notre petit pays en juin. Mais on se demande toujours pourquoi ces agences de notation n’ont pas prévu la crise bancaire de 2008.

 

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Yves Leterme heu...reux !

 

C’est à Rome que les augures ne pouvaient se regarder sans rire ?

 

Pakistan

 

Avec l’exécution de Ben Laden dans les conditions qu’on sait, la presse mondiale « découvre » que l’Etat pakistanais joue et a toujours joué un double jeu…

 

La colonne vertébrale du Pakistan, c’est l’armée. Le régime civil, issu d’élections dites libres avec un  passé jalonné de coups d’Etat, est une façade. Et les services secrets ont de solides accointances avec les extrémistes musulmans, même si ce sont les soldats qui paient un lourd tribut dans la guerre menée par les djihadistes contre le pouvoir en place.

 

 

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Ben Laden : les vidéos saisies par les Américains

 

Donc un régime bicéphale, mais qui ne peut se passer de l’aide américaine. La question n’est pas de savoir si le gouvernement d’Islamabad savait la longue présence de Ben Laden si près de la capitale, mais bien de comprendre qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il le sache. Et d’ailleurs qu’il ne voulait pas le savoir. Cela donne à son dialogue avec Washington des accents tragi-comiques…   

 

R.F.

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 11:43

Même le « Figaro » s’indigne…

 

Des bruits courent aux USA. Ben Laden aurait été repéré grâce aux informations obtenues à Guantanamo par la torture, de Khalid Sheik Mohammed, le second d’Oussama, accusé d’être la cheville ouvrière des attaques du 11 septembre. Celui-ci aurait balancé le nom du messager d’Oussama. Et c’est en suivant ce type que les Américains auraient réussi à le trouver.

 

 

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Ben Laden et Khalid Sheik Mohammed

 

Les Républicains sont tout guillerets ! C’est grâce à la torture qu’on a pu zabraliser Ben Laden. Vous voyez, c’est efficace la torture ! Il ne fallait pas pleurer ainsi ! Aux USA, la démocratie progresse à pas de géant, c’est bien connu…

 

Le « Figaro » s’indigne des propos des Républicains et estime que les Etatsuniens ont trouvé Ben Laden grâce aux filières de renseignements classiques. Bon, admettons.

 

Cependant, il y a quelque-chose qui ne va pas. Si le coursier du patron d’Al Qaïda était connu depuis plus de dix ans, pourquoi ne pas l’avoir pisté ? Pourquoi a-t-il fallu dix ans pour éliminer Ben Laden ? Pourquoi, au nom d’un « humanisme » qui n’a aucune place en cette affaire, ne pas montrer les photos ? Pourquoi avoir immergé son cadavre ? Pourquoi, etc.

 

Il n’y a rien à faire, cette tragédie du 11 septembre contient trop de zones d’ombre. Alors, il ne faut pas être surpris que les adeptes de la théorie du complot s’en donnent à cœur joie.

 

L’état d’indignation de l’establishment

 

Le tout récent bouquin de Martin Buxant, journaliste à la Libre Belgique, et de Steven Samyn du « Morgen », « Belgique, un roi sans pays » (éd. Plon, 2011) qui décrit le rôle du roi et de son entourage dans l’interminable crise politique, suscite les cris d’orfraie de l’establishment ! Le Palais se fend d’un communiqué où il est écrit qu’il « regrette » que l’on ait violé le sacro-saint secret du colloque singulier. En chœur, Charles Michel, Elio Di Rupo, Joëlle Milquet, Jean-Michel Javaux se mettent au diapason. Le président du VLD, Alexander De Croo, mis en cause, est manifestement gêné. Quant aux présidents des autres partis flamands, silence radio, à l’exception d’une déclaration sibylline de Wouter Van Besien de Groen !

 

 Pourquoi tout ce tapage ? Ce bouquin, bien ficelé en l’occurrence, ne contient aucune révélation croustillante. Tout le monde sait qu’Albert II veut à tout prix éviter des élections, qu’il a copieusement engueulé Alexander De Croo, que le prince Philippe n’est pas apte à succéder à son père…

 

 

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Martin Buxant (photo) et Steven Samyn ont

fait du bon boulot. (Photo Belga)

 

Le mérite de cet ouvrage est qu’il met le doigt sur la plaie. L’incapacité de la classe politique belge de sortir des sentiers battus, de dépasser ses clivages, bref, de saisir l’intérêt général. Un roi entouré d’aristocrates d’une autre époque, de vieilles culottes de peau et de grenouilles de bénitier, le tout dirigé par un personnage – van Ypersele – hautain, dédaigneux, manœuvrier, sans aucune vision d’avenir. C’est la Belgique d’aujourd’hui, du moins ce qu’il en reste. C’est cela la « révélation » que l’establishment juge insupportable.

 

 

 

PV 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 14:27

Il règne une sale ambiance en Europe, ces derniers temps, particulièrement en France, en Italie et en… Belgique.

 

 

Décembre 2010, janvier 2011, c’est la révolution tunisienne, puis l’égyptienne. Enthousiasme dans les milieux démocrates, dans certains médias, dans l’opinion en général qui perçoit une autre image du monde arabe. Ce ne sont pas des terroristes animés par un obscurantisme moyenâgeux, mais des peuples qui, comme tous les autres, aspirent à vivre libres. Les valeurs universelles reprennent des couleurs. Le communautarisme s’étiole. Alléluia !

 

 

Mais, ces sympathiques révolutions provoquent des dégâts collatéraux. Les dictateurs ne se laissent plus faire, après avoir vu la déconfiture de leurs collègues tunisien et égyptien. C’est la guerre en Libye, en Syrie, au Yémen, à Bahreïn. Sarkozy et Cameron malmenés par leurs opinions publiques y voient une opportunité de choix. On intervient militairement en Libye, après tout le cirque BHélien promu, pour la circonstance, Lawrence de Benghazi. Et puis, le « kleiner man » de l’Elysée reluque sur la manne pétrolière de son ex-ami tripolitain. Cela contribuerait au redressement économique de la douce France. L’ONU calme le jeu, elle pond une résolution prônant une zone d’exclusion aérienne et des interventions ciblées pour prévenir d’éventuels massacres. Un Srebrenica bis, cela ferait mauvais genre ! Mais surtout, n’en faites pas trop…

 

 

Le Napoléon de Neuilly ne l’entend pas ainsi. Il veut tuer l’infâme, c’est-à-dire son ex-copain qu'il invita en camping à l’Elysée, voici déjà quatre ans. Comme le temps passe ! Au début, les Américains tentent de calmer le jeu, puis décident de laisser les Européens s’enferrer. Ils sentent l’enlisement : l’Irak et l’Afghanistan, cela suffit à leur bonheur. Et ils avaient vu juste : c’est devenu un cloaque. Il n’y a plus que Sarkozy, Cameron et le dévot Leterme pour y croire encore.

 

 

Et puis, on a oublié autre chose. Il y a une constante dans chaque révolution : une forte émigration de ceux pour qui elle n’est pas leur tasse de thé. Les révolutions arabes n’y échappent pas. La petite île de Lampedusa voit venir 5.000, puis 10.000, puis 25.000 Tunisiens désireux de respirer un air un peu plus calme et aussi… plus rentable. Panique à Rome, à Paris, à Bruxelles ! C’est le « camp des saints » ! Attila est de retour ! Vous pensez : 25.000 Tunisiens sur 500 millions d'Européns, c'est insupportable ! Le partouzeur romain ne sait plus quoi faire. Et puis, Euréka ! Il amène tous ces Tunisiens sur le continent, leur fait donner des titres de séjour « Schengen » et qu’ils aillent se faire avoir ailleurs, c’est-à-dire en France et en Belgique. Et puis, c’est jouissif de faire un mauvais coup à son copain Sarko qui, aussitôt, ferme la porte à Vintimille. Le très chrétien ministre belge Wathelet, quant à lui, ne donnera pas la charité à ces gens, s’ils ont la mauvaise idée de se pointer dans la patrie des affaires courantes.

 

 

C'est cependant un peu ennuyeux. « Schengen », c’est fait pour assurer la libre circulation des hommes (et des femmes) dans 25 pays d’Europe, pas pour rétablir les contrôles aux frontières ! Tant pis, nécessité fait loi ! Au boulot, les douaniers ! Le mot d’ordre : casse-toi, pauvre Tunisien ! le super-flic Guéant « oublie » qu’avec cet « arrivage », le quota d’immigrants tunisiens, prévu par d’anciens accords diplomatiques, n’est même pas atteint ! Tant pis : la priorité number one, c’est barrer la route à la Marine qui risquerait de compliquer le chemin de son patron vers le renouvellement de son bail à l’Elysée. Et le courageux Barroso accorde sa bénédiction urbi et orbi à la fermeture des frontières de l’Union. L’Europe est en marche !

 

 

Et puis, notre époque, c’est les quotas ! Les quotas d’handicapés dans les entreprises, de femmes sur les listes électorales, de blacks au foot !

 

 

Même le foot ! Après les marchés aux esclaves où on allait dégoter de jeunes footballeurs Africains talentueux contre une bouchée de manioc, pour les faire jouer deux à trois ans dans les grands clubs européens qui empochaient de l’or en barre, en leur laissant les miettes et, une fois usés, les éjecter, voici que le patron du foot français, Laurent Blanc – il porte bien son nom, celui-là ! – décide « en secret » de fixer des quotas de « non blancs » dans les clubs français. Les temps changent, je vous disais ! Ce n’est plus black blanc beur, c’est black out !

 

 

Racisme officiel, racisme honteux, « choc des civilisations », extrême-droite se portent bien, merci pour eux ! Qui trinque ? Le peuple, voyons !

 

 

Ambiance !

 

 

Pierre Verhas

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 22:27

Que l’on soit politologue au CRISP, observateur étranger pénétrant (il en est peu), acteur engagé ou citoyen lambda, il faut convenir que le système constitutionnel belge est bloqué,  avec le fait sans précédent qu’il s’est avéré impossible de former un nouveau gouvernement dix  mois après les  élections du 13 juin 2010. Passons sur les comparaisons idiotes (comme avec l’Irak). Selon les normes européennes, la situation parait inextricable.

 

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Wouter Beke : mission non encore accomplie

 

Aux dernières heures d’avril, il apparaissait que la mission de Wouter Beke n’était pas terminée, il est toujours vivant ! Des négociateurs (masqués) peuvent finalement avoir en vue une base d’accord dont la N-VA s’exclurait. Elio Di Rupo formateur ? Pour bien l’user ?

 

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Elio Di Rupo, à nouveau formateur ?

 

Suggérons sans rire que la date des prochaines élections législatives coïncide avec celles des  élections communales d’octobre 2012, cela ne fait plus qu’un an et demi…

 

Résumé des chapitres précédents. L’hypothèse des états-majors politiques traditionnels, quand ils se sont lancés dans une négociation qu’ils croyaient de type classique avec Bart De Wever, était qu’il serait possible d’aboutir une fois encore à un compromis « à la belge », comme il y en a eu tant depuis un demi-siècle.

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Bart De Wever leader de droite radicale et nationaliste

 

Or, avec la N-VA, on n’est plus en présence d’une formation qui puisse se laisser insérer dans le jeu politique belge traditionnel, comme l’était encore l’ancienne Volksunie d’un Schiltz ; mais d’un parti qui veut désosser l’Etat fédéral, encore incarné par le cabinet Leterme.

 

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Yves Leterme : incarnation de la Belgique fédérale ?

 

Cette démonstration, pour ceux qui en doutaient, a été faite lors de l’échec de Vande Lanotte. Il est dès lors incantatoire de répéter, comme dans une comptine, « Le premier parti de Flandre doit faire partie du gouvernement », alors que pendant de longues années le PS (B), tout en étant le premier parti de Wallonie, se trouvait dans l’opposition, avec un discours très fédéraliste pour les socialistes wallons.

 

Sur le site du PS, précisément, on fait volontiers de la pédagogie. On répond par exemple à la question : « Pourquoi Di Rupo et De Wever ne parviennent-ils pas à conclure un accord ? ». La réponse est que PS et N-VA ne totalisent que 53 sièges (sur 150) à la Chambre. Est-ce vraiment là le problème ?

 

Sur ce blog, on dénonce la N-VA non seulement comme parti nationaliste flamand, mais tout autant comme parti de la droite radicale. Laurette Onkelinx ou Paul Magnette savent assez avec quelles forces ils ont à traiter dans le cadre du cabinet Leterme. Lequel, dans l’affaire de la rente nucléaire d’Electrabel, vient de se ranger du côté de la Banque nationale, qui s’est elle-même rangée en faveur du trust de l’électricité contre les chiffres de la CREG, l’organisme de régulation pour ce secteur.

 

Imaginer des ministres socialistes négociant sur tout cela avec des ministres fédéraux N-VA relève du cauchemar…. Car la N-VA veut liquider l’indexation automatique des salaires ou mettre un terme aux allocations de chômage de longue durée, ce qui n’a plus rien à voir avec la question du contrôle.

 

Là dessus, toute une grande presse qui se croit sérieuse agite sur la petite Belgique une menace suprême : l’agence de notation  Standard & Poor’s pourrait dégrader « notre » note financière,  en juin… Un ultimatum ! La bombe atomique ! En réalité, S. & P. se fiche éperdument de savoir s’il y aura  un nouveau gouvernement belge ou non, sauf pour ce qui est des « réformes » exigées par la Commission européenne, les Barroso, Van Rompuy, Cameron, Merkel, Sarkozy, Berlusconi et tutti quanti. Il faut lire l’article de l’économiste Frédéric Lordon dans « Le Monde diplomatique » d’avril, d’une implacable ironie, pour prendre la mesure de l’énorme mystification qu’est le « pacte pour l’euro », l’emploi, la stabilité ; en réalité « la réaffirmation de ce qui a si parfaitement échoué »…

 

Les misères de la grande information…

 

Dans un paysage médiatique belge en proie à un unanimisme ronronnant, on va relever ici deux exemples. La RTBF s’appuie sur « L’Echo » pour son information économique et financière, cela va plus loin qu’écouter les cours de Bourse en radio à 23 heures. Le personnel des journalistes de la RTBF devrait s’indigner que la direction laisse supposer qu’il n’y a plus parmi eux un seul spécialiste en la matière. Ceux de « L’Echo » raisonnent forcément dans le cadre de la pensée unique.

 

Des débats ? Des polémiques ? « Le Soir » en offre sur tout, même avec des pages spéciales. Mais là, c’est autre chose. Toute thèse en vaut une autre, donc toutes les idées s’annulent. Tout est vrai et tout est faux. Il n’y a rien qui corresponde mieux à ce climat de scepticisme généralisé et d’indifférence morose dans lequel baigne la société d’aujourd’hui.

 

Et la façon dont les médias traitent le plus souvent la crise politique belge se ramène à un théâtre avec six ou sept personnages qui entrent ou sortent de scène, et ne parviennent pas à « s’entendre ».  Les forces politiques et sociales qui sont derrière sont estompées, dissimulées. Pas de programmes, d’analyses, mais des « petites phrases ». Comme des bulles dans une bande dessinée.

 

Et l’abus des sondages ! Le sondage d’intentions électorales est une manipulation anti-démocratique, car il influence les décideurs. Exemple : puisque la N-VA est donnée à son niveau, voire encore en progrès, il faut la prendre dans le sens du poil. Il ne s’agit plus d’ouvrir les yeux des électeurs, mais de les suivre dans leur choix présumé. Mais la photographie est floue,  et ce qu’elle illustre est précisément le volume de la désinformation.    

 

 

Jean Lafont.

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:58

Syrie.

 

Le président Bachar al-Assad suit le modèle Kadhafi de guerre à armes lourdes contre tout ou partie de son propre peuple. Avec l’approbation au Conseil de Sécurité des dirigeants russes et chinois, très effarés de mouvements populaires dont ils ne pressentent rien de bon pour eux.

 

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Mouammar Kadhafi et Bachar El Assad : le même modèle

 

Il faut rappeler qu’à l’origine, le parti Baas (ou Baath), fondé par Michel Aflak à Damas dans les années quarante, était un parti à la fois socialiste et nationaliste panarabe. Mais le Baath,   en Syrie comme en Irak avec Saddam Hussein, a suivi la destinée d’un courant progressiste subverti par les forces militaires et les clans familiaux. La comparaison avec la voie stalinienne est tout aussi pertinente.

 

Israël - Palestine.

 

A contre-courant de ce que vous pouvez lire et entendre dans les médias, l’accord de réunification Hamas- Autorité palestinienne (encore très fragile et fâcheusement muet sur l’essentiel) est une bonne chose pour le peuple palestinien et tous les amis de sa cause dans le monde. Mais certainement pas pour la droite israélienne et le lobby sioniste à Washington.

 

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 La réconciliation entre le Fatah et le Hamas, une voie bien fragile

 

Voyons là un effet, peut-être assez direct, de la « révolution arabe » et de la chute de Moubarak.

 

La seule voie qui reste en effet ouverte à l’Autorité palestinienne est celle de la reconnaissance massive, par les Nations Unies, d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, isolant sur la scène mondiale la droite sioniste. S’il reste une gauche en Israël, hormis des voix isolées, qu’elle ne manque pas l’occasion !

 

R.F.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 13:43

Cette lettre se retrouve sur le site http://osons.le.socialisme.over-blog.com

Avec d’autres contributions. Faites le connaître ! Adresse de contact : fal.roberty@skynet.be

 

Sortir du nucléaire aussi vite que possible.

 

En 1945, le Japon subissait deux bombardements atomiques, le sommet de la barbarie guerrière dans la seconde guerre mondiale. Le 11 mars dernier, c’est une catastrophe nucléaire civile qui survenait 25 ans après celle de Tchernobyl, qui fut le 26 avril 1986 le symbole –et le prélude- de l’implosion de l’Union Soviétique elle-même.

 

Et que nous disait-on au lendemain du sinistre majeur de Fukushima ? « C’est moins grave que Tchernobyl ». La société exploitante Tepco mentait effrontément en laissant croire qu’elle était en mesure de maîtriser la catastrophe. Maintenant, elle en est à appeler à son secours l’entreprise française Areva. On ne peut plus nier que le drame de Fukushima est aussi grave -- et même plus grave- que le désastre ukrainien de 1986, dont on n’est d’ailleurs jamais sorti.

 

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Tchernobyl : c'est loin d'être fini !

 

Dans un pays voué aux séismes, construire des centrales nucléaires, fut-ce avec des normes antisismiques, était un pari risqué, que le Japon a perdu. Ni le tremblement de terre de Kobe (1995), ni le tsunami géant d’il y a six ans en Asie orientale (plus de 200.000 morts) n’ont suscité une remise en question par les exploitants. Toujours le profit avant la sécurité !  Et c’est bien un tsunami qui a englouti les illusions de sécurité à Fukushima, avec un mur de protection d’une hauteur dérisoire face à une muraille d’eau de vingt mètres. Quant à la zone d’évacuation de vingt kilomètres autour de la centrale et de ses six réacteurs, elle était et reste bien insuffisante. Au malheur des sinistrés s’ajoute le sacrifice des travailleurs qui doivent opérer sur place dans de telles conditions.

 

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Fukushima : des travailleurs sacrifiés à l'autel du profit

 

Le Japon, dépassé entre-temps par la Chine, a vu la fin de son « miracle » dès les années nonante : troubles monétaires, récession, morne reprise, dette publique de 200%  du PIB, bien davantage que dans la zone euro ! On s’interroge maintenant, sans avoir de réponse, sur l’effet du 11 mars pour l’ensemble de l’économie japonaise et aussi mondiale.

 

Mais l’effet le plus certain est la remise en cause partout dans le monde du modèle nucléaire pour la production d’électricité. En Allemagne, le virage de la chancelière (en faisant la part de l’électoralisme, mais elle a quand même perdu le Bade-Wurtemberg) traduit un trouble profond.

 

Cependant, le lobby nucléaire, aussi puissant dans le monde que celui du pétrole, affiche toujours, malgré Fukushima, ses certitudes : « Cela ne peut pas arriver chez nous », et « Il n’y pas moyen de s’en passer ». Or, rien que l’insoluble problème des déchets nucléaires qui s’accumulent suffirait à justifier une opposition radicale. Et aux causes d’insécurité, il faut ajouter la défaillance humaine. On sait la multiplicité des « incidents » dans les centrales, dont la technologie est si complexe, si sophistiquée, qu’on peut les comparer à des monstres bien difficiles à dompter.

 

Mais le temps perdu ne se rattrape jamais. C’est beaucoup plus tôt au siècle dernier qu’il eut fallu se lancer dans la voie des énergies douces et renouvelables, qui entament enfin leur percée avec des décennies de retard. On leur a opposé des arguments mercantiles. La sortie du nucléaire fait partie du grand débat sur la remise en question de ce modèle productiviste et de cette religion de la croissance à tout prix qui entraînent l’humanité vers des situations intenables. Au-delà du discours de circonstance, il faut que la gauche ait le courage de dire aux gens qu’il faudra vivre autrement, avec plus de sobriété ; consommer autrement ; voyager autrement.

          

Robert Falony.

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 14:33

 

Europe : hausse des taux

 

La banque centrale européenne vient de relever légèrement ses taux directeurs, pour la première fois depuis la crise de 2008-2009, au titre de la lutte contre l’inflation. Beaucoup d’économistes pensent  qu c’est une erreur, qui va en tout cas aggraver la situation des pays débiteurs, Grèce, Portugal, Irlande, Espagne ? La BCE se sépare ainsi de la politique du taux plancher toujours pratiquée aux Etats-Unis, sous l’emprise du nationalisme monétaire allemand…

 

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Jean-Claude Trichet au service du

système bancaire privé

 

La meilleure issue pour la crise de la dette : des emprunts libellés en euros pour toute la zone monétaire unique. Et l’accroissement de la fiscalité pour les couches sociales qui peuvent contribuer davantage, autre façon de plafonner les hauts revenus abusifs.

 

Au fait : nos banques vont-elles dans les prochains jours relever de 0,25 % la rémunération du taux d’épargne ?

 

Libye, Côte d’Ivoire 

 

L’enlisement des opérations en Libye, les souffrances de la population, aussi en Côte d’Ivoire, tout cela devrait inciter l’opinion publique « occidentale » à méditer : voilà bien ce qu’il en coûte de vendre de l’armement à des régimes dont on sait qu’ils s’en serviront tôt ou tard contre leurs peuples !

 

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 A quoi servent les armes vendues aux dictateurs ivoirien et libyens ? A assassiner leur peuple.

 

En Libye, Kadhafi gagne du temps. En Côte d’Ivoire, Gbagbo a perdu. Ce personnage, en qui d’aucuns ont vu naguère un « socialiste », et qui au pouvoir s’est révélé un gangster, a une lourde part de responsabilités dans la division du pays en nord et sud, sur base de divisions ethniques et religieuses. En face, Ouattara est nettement plus présentable, mais c’est un homme du FMI, de la bonne gouvernance « libérale » dans la tradition d’Houphouet- Boigny. Convient à Obama et à Sarkozy.

 

Syrie

 

Encore un vendredi sanglant en Syrie, et des masses toujours plus nombreuses dans les rues. Mais Bachar al-Assad n’a rien à craindre de l’Otan, ni d’Israël… C’est sans doute pourquoi cette fraction de « gauche » si favorable au maintien de Kadhafi traite fort peu de la Syrie ? La Syrie, l’Iran, et pourquoi pas la Corée du nord, éléments constitutifs d’un imaginaire « bloc anti-impérialiste » dans l’esprit de ces attardés mentaux…

 

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Rassemblement populaire contre le régime à Deraa,

ville du Sud de la Syrie à la frontière israélienne

 

R.F.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 14:42

 

Adresse de contact :

fal.roberty@skynet.be

 

Libye : extension du devoir d’ingérence.

 

De Casablanca à Bahreïn, la révolte dans le monde arabe ébranle le pouvoir des monarques, dictateurs et oligarques. Si Kadhafi avait été libre d’écraser l’insurrection libyenne par le terrorisme d’Etat, cela aurait porté un coup d’arrêt à l’ensemble de ce mouvement des masses en faveur de la démocratie et des libertés publiques. Et démenti le discours d’Obama en faveur de réformes allant dans ce sens. Le président américain a hésité mais s’est décidé. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a fourni, sans veto russe ni chinois, la légitimité que n’avait pas Bush en attaquant stupidement l’Irak, dans un contexte totalement différent.

 

La gauche, ou du moins une partie de la gauche, a toujours eu un problème avec le « devoir d’ingérence ». A côté des vieux staliniens mal blanchis, il y a plus largement tous ceux qui en sont restés à des schémas dépassées hérités du monde bipolaire et de la guerre froide.

 

 Et il y a encore la cohorte des adeptes du dogme de la « souveraineté nationale », qui confondent les peuples et les régimes, la souveraineté de qui ? Un dogme rendu dérisoire par la mondialisation capitaliste, qui l’a vidé de toute substance. Et il y a enfin ce sourd sentiment d’incompréhension, à la limite de la xénophobie, qui habite une partie de l’opinion européenne : ces évènements démentent l’idée toute faite d’un monde arabe voué à la servilité, « Ils ne sont pas comme nous ».

 

Cette montagne d’inertie, outre les sales combines de la géopolitique,  a produit le génocide au Rwanda, les crimes contre l’humanité en Bosnie, au Darfour, au Congo… Il faut aller plus loin que les mandats d’interposition des « Casques bleus » qui n’empêchent pas les atrocités à deux pas de leurs campements… La résolution 1973 du 17 mars est un pas dans la bonne direction, vers une sorte de « gendarmerie mondiale ». Car il n’y a pas d’autre embryon possible d’une gouvernance mondiale que le Conseil de Sécurité…

 

C’est à cette résolution qu’il faut donc s’en tenir. Il eut certes mieux  valu que les insurgés puissent venir à bout de Kadhafi par leurs propres moyens. Et il eut mieux valu que le commandement des opérations aériennes reste « ad hoc », et ne passe en rien à l’Otan, qui n’a pas la confiance du monde arabe. Mais ceux qui ont accepté la zone d’exclusion aérienne savaient qu’elle impliquait la destruction des batteries antiaériennes de l’armée de Kadhafi. Et que la protection des civils passe par la destruction des armes lourdes du dictateur, « Il faut vouloir les conséquences de ce qu’on veut ».

 

La révolte du monde arabe, qui a atteint la Syrie, est sans projet politique précis, elle est une « aspiration démocratique », le désir intense de bénéficier des libertés que connaît le monde occidental, à la grande perplexité des islamistes qui, eux, n’aiment pas la démocratie. Mais cette révolte, pour ne pas être récupérée par les structures conservatrices, devra se préciser sur le terrain social, mettre en cause un mode de développement économique inadéquat. Osons dire : donner la main à la contestation anticapitaliste en Europe… Alors que l’abstention électorale atteint sur le vieux continent des niveaux dangereux et honteux, quelle leçon nous donnent les insurgés d’Afrique du nord et du Moyen Orient !

 

Enfin, la question palestinienne va prendre une dimension nouvelle. Le veto qui n’a pas été prononcé sur la résolution 1973 doit être abandonné aussi par les Etats-Unis quand il s’agit de l’Etat hébreu. Quelle vaste coalition mondiale pourra imposer une paix juste en faveur du peuple palestinien ?

 

Robert Falony.

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 22:27

Le Printemps revient : grand succès des marches syndicales

 

Bruxelles, 20.000 travailleurs manifestent, jeudi 24 mars, à l’appel de la FGTB, dans le « quartier européen » pour fustiger la politique néolibérale. Grand succès de nombre, mais aussi d’ambiance : on sentait une ferme détermination. Un manifestant a averti : « Marre des manifs de salon ! ». A bon entendeur…

 

FGTB_27_mars_2011.jpg

 

Grans succès de la manifestation européennne de

la FGTB ce jeudi 24 mars

 

 

Londres, 400.000 travailleurs manifestent, samedi 26 mars, à l’appel des Trade Unions,  contre l’abominable plan d’austérité du conservateur Cameron. Jamais la capitale britannique n’a connu une telle mobilisation. Bien sûr, les médias ont lourdement insisté sur quelques dizaines de casseurs…

 

manif_londres_26032011.jpg

 

Fantastique mobilisation des travailleurs britanniques à

Londres ce samedi 26 mars

 

En attendant, une fois de plus, ce sont les organisations syndicales qui sont le fer de lance de la gauche. Les partis socialistes feraient bien d’en prendre de la graine.

 

Le Printemps revient : les fachos sont de sortie…

 

Bruxelles, dimanche 27 mars, un millier de cathos intégristes avec à leur tête l’inénarrable primat  de Belgique, André Mutien Léonard, manifestent pour abroger la loi de dépénalisation de l’avortement. Des contre-manifestants, où l’on trouvait Roger Lallemand, un des deux auteurs de la loi de dépénalisation de 1990, qui a rappelé qu’elle fut votée à une large majorité. Autrement dit, ces activistes anti-IVG vont contre la volonté populaire.

 

manif_avortement.jpg

 

La réponse des progressistes aux intégristes anti-IVG

 

   

Enghien, dimanche 27 mars, quelques centaines de nervis du très néo-nazi « Voorpost » se « promènent » dans la petite ville d’Enghien dans le Hainaut occidental pour revendiquer son rattachement à la Flandre. Calme indignation  de la population locale. Il faut malgré tout voir au-delà de l’aspect mauvais folklore de ces « promenades » : le « Voorpost » sert d’aiguillon aux nationalistes flamands. De là, à ce qu’ils ajoutent l’élargissement de la Flandre à leur corbeille de revendications, il n’y a qu’un pas. Cependant, ils se tireraient une balle dans le pied : ils n’auraient plus aucun argument à opposer à l’exigence de certains francophones d’élargir la région de Bruxelles…

 

voorpost_enghien_2703.jpg

 

Les néo-nazis du "Voorpost" vont se tirer une

balle dans le pied.

 

Le Printemps arabe bloqué

 

L’intervention occidentale en Libye qui commence à tourner en enlisement, met en veilleuse les mouvements qui se déroulent dans d’autres pays arabes. La Syrie connaît des répressions sanglantes. La révolte a été écrasée à Bahreïn avec l’intervention militaire de l’Arabie saoudite. On entend pas les vertueux Occidentaux, grands champions des droits de l’homme à géométrie variable…

 

PV

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 16:59

On atteint la fin mars et la Belgique n’a toujours pas de gouvernement aux yeux du monde…Mais si ! Le cabinet Leterme va bien, les affaires courantes courent de plus en plus vite, accord interprofessionnel, budget 2011, participation à la guerre en Libye… Ne manquent que quelques « douloureuses réformes » dont la population se passe fort bien.

Soyons sérieux : quand la mission Wouter Beke aura (probablement) échoué elle aussi, va-t-on enfin se décider à cesser de faire croire que la N-VA est indispensable à la future majorité ? Elle représente 17,4 % du corps électoral global. Son niveau semble étal en Flandre. De Wever et ses acolytes ont amplement démontré leur inaptitude à un compromis institutionnel de type classique. Nous avons affaire à un parti nationaliste, et de surcroît ultra libéral, qu’il faut combattre frontalement. Que les négociateurs continuent de tenir à son endroit un langage feutré ne saurait convenir à la base des démocrates et des socialistes : n’est-il pas temps de mettre un terme à cette comédie ?

 

Face à un blocage certes inédit de la machinerie institutionnelle belge, les pratiques des états majors politiques sont, par contraste, demeurées on ne peut plus conventionnelles, le roi épuisant la liste des informateurs et démineurs. Les partis aptes à offrir une « solution » auraient pu la proposer au pays, voire au Parlement, PS et SP en tête, puisque les négociations ont été poussées fort loin. Et on sait que diverses combinaisons permettent d’atteindre une majorité parlementaire, voire les deux tiers. Sans la N-VA. Mais l’audace n’est pas au pouvoir, ni l’imagination.

 

Le moins improbable n’est-il pas finalement que l’actuelle majorité Leterme, remaniée, requinquée par un vote de confiance sur un programme minimum, achèvera de donner de la substance aux « affaires courantes » ?

 

Dans le PS : retour des vieux démons…

 

Et c’est dans ce contexte que, beaucoup de mandataires étant manifestement plus préoccupés par les élections communales de 2012 que par l’inaccessible « solution », les vieux démons du PS ressurgissent en son sein, rivalités de pouvoir dans la fédération liégeoise, plaies mal cicatrisées à Charleroi. La marche de la machine judiciaire poursuit son cours dans l’affaire du revisorat d’entreprises des Daerden. Elle est mise à l’instruction. Mais à la fédération liégeoise, on ne dit plus  comme au temps de Busquin : « Laissons faire la Justice, tout accusé est présumé innocent tant qu’il n’a pas été condamné »... Michel Daerden, dont on s’accommodait de ce soupçon de conflit d’intérêt et du côté pittoresque de son personnage tant qu’il était une mine d’or en voix de préférence, est devenu soudain l’homme à abattre.

 

Que ce soit clair ici : nous ne voyons à Ans que deux clans en rivalité d’ego, comme s’il s’agissait d’un fief personnel. C’est le mal même dont a toujours souffert le P.S. : les baronnies. A la tête de l’autre clan ansois, la presse « neutre » et « objective »  (« Le Soir » du 19-20 mars) dépeint en Stéphane Moreau un redoutable affairiste, cumulant les mandats dans la nébuleuse des activités intercommunales, gaz, électricité, télédistribution… Et mal vu dans le monde syndical. Et l’on se complait à une comparaison de tragédie grecque, « Il faut tuer le père ! ». Les Atrides…

 

Que la presse à sensation se délecte du spectacle, c’est dans sa nature. Mais ne doutons pas qu’une masse de militants socialistes apprécient beaucoup moins. Elio Di Rupo voulait offrir l’image d’un PS rénové, avec des hommes nouveaux et intègres. Et ce qui éclate est  le clientélisme, l’arrivisme, la course à des positions de pouvoir sans aucun rapport avec l’éthique prônée par ailleurs. Avec l’effet d’alimenter le dégoût de la politique dans la population.

 

Les idéaux de la gauche méritent mieux que cela. Et même l’efficacité d’un grand parti historique.

 

Jean Lafont

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